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Sur le chemin principal au nord du pont à Montfort, l’entretien hivernal de la grande côte nécessite une quantité importante de sable et de déglaçant pour garantir une circulation sécuritaire. Ces sédiments finissent par descendre, principalement au printemps, et se retrouver dans le lac. Des résidents qui ont vécu à Montfort depuis leur jeunesse se souviennent de l’époque où il était possible de plonger à partir du pont. La profondeur de l’eau était d’au moins 6 pieds. L’été dernier, en 2023, la profondeur était d’environ 16 pouces. L’accumulation des sédiments est constante d’année en année.

Pour remédier à la situation, le ministère des transports (MTQ) a installé en 2013 une trappe à sable. Deux collecteurs, un de chaque côté de la route, acheminent une partie du sable et des sédiments dans la trappe avec l’eau de la fonte des neiges et de la pluie. La trappe a pour but de retenir le sable et les sédiments et elle permet à l’eau de s’écouler dans le lac via un gros tuyau. Malheureusement, la trappe ne suffit pas à tout retenir. Lorsqu’il pleut abondamment ou qu’il y a un orage, il arrive que l’on aperçoive de grands bancs de sable et de sédiments qui sont déversés dans le lac par le tuyau. Il faudrait que la trappe à sable soit vidée plus souvent.

En 2014, madame Robitaille, alors directrice du service de l’environnement à la municipalité, avait obtenu les autorisations gouvernementales pour effectuer un dragage. Il y avait à cette époque environ 2 pieds d’eau sou le pont. Le dragage a été fait en août 2015. Le dragage avait ramené la profondeur à environ 4 pieds. Aujourd’hui avec une profondeur d’environ 16 pouces, il apparaît essentiel qu’un autre dragage soit effectué. À l’automne 2023, le Fonds environnemental en a fait une demande à la municipalité et nous attendons la réponse concernant les autorisations gouvernementales.

Les rapports de la biologiste Louise St-Cyr mentionnent que la reproduction du potamot se fait par fragmentation végétative tout comme le myriophylle indigène qui est aussi présent dans le lac. Le courant considérablement réduit sous le pont, point d’étranglement par l’accumulation de sédiments, favorise la croissance de plus en plus rapide de ces plantes aquatiques. Par conséquent, nous souhaitons qu’un autre dragage ait lieu, et ce, le plus tôt possible, soit à l’été 2024.